Témoignage, Sophie Dorsimont, Relationship Manager Bank of New York Mellon.
Pourquoi vous êtes-vous investi dans le projet Mini-Entreprise en tant que coach ?
Ma première expérience avec les Jeunes Entreprises fut ma participation au sein du jury du concours Mini-Entreprise 2017-2018. Cela coïncide au début du partenariat BNY Mellon avec JA Europe.
Mon rôle, avec les autres membres du jury, était de sélectionner la Mini-Entreprise qui représenterait la Belgique francophone au concours européen JA Europe Company of the Year Competition qui se déroulait en juillet 2018 à Belgrade.
C’est à l’occasion de cet événement que j’ai eu le désir de continuer l’expérience en m’impliquant différemment, notamment en devenant coach d’une Mini-Entreprise. Lors du concours j’ai été impressionné par la qualité des projets, ainsi que la motivation des jeunes qui se sont donnés au maximum dans cette aventure, qui se sont réellement impliqués dans le programme.
« Là où je suis surprise et satisfaite, c’est qu’ils m’apportent autant que je ne leur apporte »
Que retirez-vous de votre expérience de coach ?
Cette année je coache donc une Mini-Entreprise de l’Institut de la Vierge Fidèle, composée de 9 jeunes, avec autant de filles que de garçons.
Au lancement de leur projet, il faut être bien impliqué, consacrer suffisamment de temps pour leur permettre de bien développer leur idée. Nous nous retrouvions en début d’année une fois par semaine. C’est une période importante car les jeunes ont besoin d’être encadrés. Ils choisissent leur produit, cherchent la manière de le produire, les fournisseurs… Il faut pouvoir leur apporter une expérience, un cadre et également un peu de réalisme.
Être capable de les guider sans pour autant faire le travail à leur place.
Depuis les examens de décembre, on se voit un peu moins, ils sont plus autonomes. Actuellement, nous nous voyons une fois toutes les deux semaines.
Là où je suis surprise et satisfaite, c’est qu’ils m’apportent autant que je ne leur apporte. Je partage mon expertise, mes qualités de professionnels, mais je découvre énormément de choses auprès d’eux, comme de nouveaux outils de communications, de nouvelles démarches marketing… Cette expérience me rappelle un programme que l’on développe à BNY Mellon, le reverse mentoring.
J’encourage vivement mes collègues à participer à cette expérience riche en découvertes et partages. Je sais que parfois il est difficile de concilier son agenda avec ce coaching mais il existe d’autres manières de participer, dont notamment les speed meetings. Nous en avons déjà organisé un au sein de BNY Mellon, et un deuxième sera mis en place cette année dans le courant du mois de mars. C’est une bonne occasion de rencontrer ces jeunes entrepreneurs et de leur apporter un regard extérieur, leur donner quelques conseils pour qu’ils puissent continuer à faire évoluer leur Mini-Entreprise.
Est-il important de soutenir des projets comme les Mini-Entreprises ?
J’encourage les projets et initiatives comme ceux mis en place par Les Jeunes Entreprises. Je suis totalement convaincu de l’utilité de tels projets dans le développement personnel de nos jeunes et l’intérêt que l’on peut leur apporter par rapport à l’entrepreneuriat. C’est un programme complémentaire au cursus scolaire.
Avec ma Mini-Entreprise les retours ne sont que positifs, et certains parlent déjà de leur intérêt pour l’entrepreneuriat dans leur projet futur.
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